Dimanche 20 octobre 2019
C’est John Martin Sahajananda, moine camaldule indien, qui raconte cette parabole…
Un jour, un homme vint au temple. Il y trouva une vieille femme assise à l’intérieur et après un moment, lui demanda :
– Grand-mère, que fais-tu ici ?
La vielle dame répondit :
– Je garde un exilé.
– Un exilé ? Peux-tu me dire son nom ?
– Il ne s’agit de personne d’autre que de Dieu lui-même, expliqua-t-elle.
Autrefois, il vivait dans le cœur des hommes.
Mais ceux-ci l’ont banni : ils ont construit ici et l’ont emprisonné en moi.
Maintenant, ils viennent lui rendre visite, mais jamais ne l’invitent à retourner d’où il vient.
Il veut retourner dans son propre pays.
Je n’aurai de salut avant qu’il puisse rentrer dans le cœur des humains.
– Vieille femme, qui es-tu ?
– Je suis le temple, dit-elle !
* * *
Peut-être avons-nous exilé Dieu par notre faute.
Pourquoi ne pas le libérer en l’invitant en nos cœurs ?
Gardons en mémoire le geste posé par Jésus de Nazareth quelques jours avant sa mort.
En chassant les marchands du temple il a prononcé cette parole avec force :
« Détruisez ce temple et en trois jours je le rebâtirai. »
Aujourd’hui, nous pouvons relire lentement ce que Pierre a écrit dans sa 1ère Lettre (2,4-5) :
Approchez-vous de Lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle,
pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
Un beau programme à vivre durant cette semaine
que je vous souhaite bonne et heureuse.
Frère Albert ANDRÉ